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Lucerne Jour 1 : une équipe de France convaincante sur le Rotsee

Alors que les catégories J16, J18 et U23 livrent ce week-end bataille en terres libournaises, leurs aînés disputent la troisième étape de la Coupe du Monde à Lucerne, dernier grand rendez-vous international avant les championnats du monde fin septembre à Sarasota. Le Rotsee, niché au centre de la Suisse, et aussi surnommé « Göttersee » dans le monde de l’aviron, tant les conditions de course y sont optimales, fait ainsi figure de rendez-vous incontournable, attirant les meilleures embarcations internationales. L’équipe de France, ainsi face à une densité et à un niveau encore inédit cette année aura su tirer son épingle du jeu pour placer de nombreux équipages en demi-finales.

 

M2- 

Le deux sans barreur, catégorie plutôt ouverte en début de saison suite au départ du duo légendaire Hamish Bond/Eric Murray, connaît à Lucerne une densification radicale. Nous assistons ce week-end au retour en trombe des frères Sinkovic, plus connus pour leur titre olympique en deux de couple, ainsi qu’à l’arrivée d’un nouvel appairage néozélandais qui a fait forte impression.

Les verdunois Valentin et Théophile Onfroy, vice-champions d’Europe, et récents vainqueurs à Poznan ainsi qu’aux régates royales d’Henley, ne se sont pas laissés intimider, et finissent 2e de leur série, assurant ainsi la qualification directe de leur coque pour la demi-finale. Une bonne entame pour les deux frères, certes « un peu surpris par les néozélandais ». Valentin nous explique qu’ils « réalisent un bon premier 1500m », mais « ont péché sur les 500 derniers », visiblement un peu émoussés par l’enchaînement des compétitions. « L’essentiel est fait sur la série » nous explique Théophile, qui ajoute que lui et son frère vont encore monter en puissance au cours du week-end et qu’ils ont maintenant un « meilleur aperçu de la hiérarchie internationale ». Sans doute vont-ils pouvoir davantage la bousculer.

Il n’en aura pas été de même pour les ex-Poids Légers Thomas Baroukh et Thibault Colard, qui suite à leur 5e place en série, auront dû passer par la case repêchage, cochée certes avec brio l’après-midi même.

 

W2x

Confrontation franco-française à distance ce matin entre les quatre meilleures coupleuses tricolores. 5e des championnats d’Europe en quatre de couple, c’est en double que les françaises ont fait parler la poudre sur le Rotsee. Hélène Lefebvre et Elodie Ravera-Scaramozzino, reformant pour l’occasion leur duo olympique, prennent la première place de leur série, réaffirmant leur suprématie sur le duo américain (O'Leary/Tomek), 6e aux derniers Jeux. De leur côté Noémie Kober et Marie le Nepvou (2e de leur série), qui nous ont plus habitués à s’aligner en deux sans barreur, exécutent une course solide face à la nouvelle paire australienne (Aldersey/Edmunds). Les 4 rameuses s'orientent ainsi vers les demi-finales.

 

LW1x

Plateau très relevé pour Laura Tarantola, alignée en individuel pour l’occasion, qui aura dû batailler ferme avec la sud-africaine Kirsten McCann, finaliste en double aux derniers Jeux Olympiques, ainsi qu’avec la suissesse, régulièrement médaillée en 2017. Une 3e place synonyme de repêchage pour la jeune rameuse dont Olivier Pons nous rappelle que c’est la « 1ere grosse régate internationale en skiff » et qui effectue « un bon parcours face à de grosses concurrentes ». Laura Tarantola, qui a dû relever le défi du changement d’embarcation, aura « essayé de tenir le plus longtemps possible », puis « coupé aux derniers 500 pour garder du jus ». Olivier Pons estimait ce matin que Laura Tarantola allait « aller de plus en plus vite » au fur et à mesure des courses, chose qu’elle confirma l’après-midi même en écrasant la concurrence lors de son repêchage et en s’offrant une brillante qualification pour les demi-finales.

 

W2-

Claire Chanut et Léa Duret terminent à la 4e place de leur série, des plus relevées. Confrontées notamment à la paire la plus rapide de l’histoire (les néo-zélandaises Prendergast/Gowler) et à un bateau américain expérimenté (Kalmoe, Eisser). Passage obligé par les repêchages pour la jeune paire française.

 

M4-

De leur côté, Edouard Jonville, Julien Montet, Benoît Brunet et Benoît Demey, 4e des championnats d’Europe et lors de la dernière étape de Coupe du Monde à Poznan, réalisent une entrée en matière très positive en s’adjugeant la 2e place de leur série derrière l’équipage transalpin champion d’Europe en titre et médaillé aux Jeux Olympiques de Rio. Direction les demi-finales pour cet équipage en constante progression.

 

LM2x

Champion Olympique en titre de la catégorie, et invaincu depuis sa formation en 2016, le duo formée par Pierre Houin et Jérémie Azou n’aura laissé aucun doute dans l’esprit de ses concurrents. Chahuté par un fougueux équipage russe pendant 1000m, l’équipage français fit la différence sur la deuxième moitié de parcours et s'adjugea une victoire nette. Une progression en demi-finale très convaincante pour le bateau phare de la flotte tricolore.

 

W4-

Situation plus contrastée pour Flavie Bahuaud, Alice Mayne, Adèle Brosse et Pauline Bugnard en quatre sans féminin, embarcation récemment intégrée au programme olympique. L'équipage tricolore, en construction, dont « c’est le premier parcours sur 2000m », nous rappelle Olivier Pons, se retrouva aligné d’entrée de jeu contre de grosses nations (Australie, Canada, Grande-Bretagne), et dû se contenter de la 5e et dernière place de cette série, malgré une course engagée. Direction les repêchages pour ce bateau en pleine « phase de progrès ».

 

LM4x

Victoire en série pour le LM4x français. Emmenés d'une main de maître par le très expérimenté Stany Delayre, les « LXMEN » Maxime Demontfaucon, Damien Piqueras et François Teroin auront fermé la porte de la qualification directe aux équipages norvégiens, australiens et allemands en s'imposant avec la manière. Une série au goût de « revanche » sur l’embarcation allemande, victorieuse des français aux championnats du monde de Rotterdam en août dernier, nous rappelle ainsi Maxime Demontfaucon. Une bonne course, une satisfaction pour cet équipage, et une bonne prise de repère compte tenu du peu de sorties réalisées ensemble, en vue de la finale de samedi.

Stany Delayre, plus connu pour ses exploits en deux de couple, nous rappelle que c’est la première fois qu’il s’aligne en quatre de couple depuis 2010. A l’époque il avait remporté l’argent mondial aux côtés notamment de Frédéric Dufour, on lui souhaite de réitérer, voire d’améliorer cet exploit.

 

M4x

Très belle course de leurs homologues Toutes Catégories Hugo Boucheron, Matthieu Androdias, Thibaut Verhoeven et Mickael Marteau, qui auront mené la course pendant 1000m, pour seulement rétrocéder la première place aux champions d'Europe lituaniens. Il leur faudra batailler en repêchage pour décrocher leur ticket pour la finale A.

 

Programme des Français pour Samedi 8 juillet :

  • 9h30 : Repêchage du W4-
  • 9h35 : 1/2 finale du LW1x
  • 13h37 : 1/2 finale du M2- (Baroukh/Colard)
  • 13h44 : 1/2 finale du M2- (Onfroy/Onfroy)
  • 13h58 : 1/2 finale des W2x (Le Nepvou/Kober ; Ravera/Lefebvre)
  • 14h26 : 1/2 finale du M4-
  • 15h19 : 1/2 finale du LM2x
  • 15h40 : Repêchage du M4x
  • 16h51 : Finale A du LM2-
  • 17h03 : Finale A du LM4x

 

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