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Première course pour le huit français en Pologne

Trente nations se sont donné rendez-vous à Kruszwica, en Pologne, pour la première édition des championnats d'Europe U23. Une compétition qui permet ainsi à un peu plus de 154 embarcations du continent de s'affronter. La Pologne est habituée aux grandes premières européennes : lorsque les championnats seniors ont été relancés, c'est Poznan qui avait accueilli la première édition. L'année suivante, c'est justement Kruszwica qui avait candidaté pour recevoir la compétition. Et le cadre est plutôt idyllique, avec un bassin en plein cœur de ville, dans une zone protégée Natura 2000.

Une première journée sous la grisaille quasi automnale de ce début septembre, avec des températures que l'on n'avait pas connues en France depuis des semaines : 12 degrés en cette matinée sur le lac Goplo. Mais le comité d'organisation a mis les petits plats dans les grands en veillant à répondre aux moindres détails. Les courses sont également retransmises sur écran géant à l'arrivée. Un standard digne de championnats d'Europe.

Le huit français a pris le départ de la course préliminaire à 12 h 10. Un parcours dont l'enjeu est de déterminer les lignes d'eau de la finale de demain, la discipline ne comptant que six bateaux engagés. Un enjeu à ne pas négliger, les conditions climatiques pouvant chahuter le bassin. Une course qu'Alexis Guérinot, Nicolas Gilbert, Hugo Quemener, Quentin Stender, Guillaume Turlan, Thibaud Turlan, Paul Goetghebeur, Louis Droissart et leur barreur Thibaut Hacot ne prévoyaient cependant pas de gagner, au regard de la domination roumaine et vu l'avance des leaders en tête de la course. Les Français ont lâché les chevaux après le passage du premier 500, recollant aux principaux concurrents et passant la ligne d'arrivée à la troisième place, derrière des Roumains vice-champions du monde à Plovdiv et intouchables aujourd'hui, et des Britanniques dans un équipage renouvelé à moitié depuis la Bulgarie. Ils se garantissent ainsi une meilleure ligne d'eau qu'aujourd'hui pour la finale A de demain. "On n'avait pas le meilleur couloir sur le premier 1 000, mais on était davantage protégé sur la deuxième moitié du parcours", note Alexis Guérinot. "On a fait un bon départ, ajoute Thibaut Hacot, on a géré les Danois et les Tchèques, même si ce ne sont pas les plus gros clients ici, on a relancé aux 500 pour revenir sur la tête de course".

Etre le seul bateau d'une délégation, avantage ou inconvénient ? Plutôt un avantage à les écouter. "On est dans notre petit confort, explique Alexis Guérinot, on n'a pas à gérer les soucis des autres bateaux. On a un kiné pour huit, on est dans un petit cocon. On s'entend très bien tous les dix (avec le remplaçant de l'équipe Gatien Didry), c'est un avantage de pouvoir être dans notre bulle". Pour Thibaut Hacot, même constat, c'est plutôt en stage que la différence est notable : "C'est plus dérangeant pendant la préparation, on ne peut pas se comparer avec les autres, faire des chronos, comparer les pourcentages, se lancer des défis". Des rameurs que commencent à bien connaître Thibaut Hacot, qui les a tous barrés, à l'exception d'Hugo Quemener qui fait à Kruszwica ses premières armes à l'international en bateau barré.

 

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