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Début des hostilités à Linz pour l'Équipe de France

Une première journée de qualifications

Sur le bras du Danube ensoleillé, ce matin à Linz, les différentes nations étaient prêtes à en découdre pour ce début de coupe du monde. A noter que cette première journée s’est déroulée en tête de rivière, un format de course particulier, que les rameurs ont du appréhender différemment par rapport au format de course habituel. 

 

Les équipages para-aviron ont ouvert cette 2ème étape de coupe du monde.

Perle Bouge s’est élancée dans la catégorie PR2 face à sa principale et seule concurrente pour cette coupe du monde, la Hollandaise. Et c’est facilement que la rameuse française s’est imposée lors de cette première course. 

 

Pour les PR3 2-, Rémy Taranto et Antoine Jesel ont remporté cette épreuve où seuls 4 bateaux sont engagés sur le week-end. Jérôme Pailler et Laurent Viala seront donc aussi à leur côté, demain en Finale A. Deux bateaux qui, sans trop de difficulté normalement, monteront sur les marches du podium.

 

Enfin les skiffs français engagés dans la catégorie PR1, Pascal Danière et Julien Hardi, ont du faire face, quant à eux, à 11 concurrents. Julien Hardi, nouveau au sein du collectif français, réussit une très belle première performance en décrochant la 3ème place de sa série et en se qualifiant donc directement en demi-finale. Charles Delval, chef de secteur para-aviron explique que le tirage n’a pas été en faveur de l’équipe puisque les deux français se sont retrouvés dans la même série. Durant sa course, Julien a été prudent, novice encore de ces grandes compétitions, il pensait aux repêchages du soir. « Il a appréhendé cette course prudemment et a profité du vent favorable. Mais une tête de rivière est assez compliquée car les rameurs n’ont pas d’information sur la concurrence ». Ce résultat Charles Delval l’attendait, une véritable émulation entre les deux skiffeurs existait en effet, à l’entrainement.  

Pour Pascal, les repêchages n’ont été qu’une formalité le soir. Il retrouvera donc Julien en demi-finale.

 

L'équipe senior homme au rendez-vous !

Après 1h de course, le vent s’est levé à Linz et les rameurs français ont du affronter un bassin mouvementé. 

La matinée s’est poursuivie avec les courses des deux 2- senior homme. Ainsi, le 2- des frères Turlan a terminé 4ème de sa série, une place l’emmenant en repêchage. Une deuxième course, donc, pour Thibaud et Guillaume qui ont réussi à se qualifier en demi-finale l’après-midi. « Il faut rappeler qu’ils gardent à peu près les mêmes écarts que ceux réalisés à Cazaubon avec le 2- des frères Onfroy lors de la série du matin » souligne Samuel Barathay, le chef de secteur. Et d’ajouter qu’il va être difficile d’entrer en finale : « il faudra tout tenter en suivant les consignes données ».

 

Les frères Onfroy, quant à eux, ont réussi cette première épreuve en terminant 1er de leur course en 6’21’35, seule place qualificative pour les demi-finales. Valentin était impatient d’en découdre : « Première course internationale de l’année, on l’attendait depuis Cazaubon. On l’a abordée avec envie. On voulait arriver sur la ligne en se disant : on a fait notre job ! ». Tout ceci, malgré des conditions climatiques compliquées : « une fois le parcours lancé, le bateau s’est remis dans l’axe. On n’a vraiment pas cherché à s’économiser, on a tout fait à fond. On ne s’est pas posés de questions »

 

Le double TC s’est ensuite élancé avec à son bord Hugo Boucheron et Matthieu Androdias. Une course dense car les rameurs se sont retrouvés face à une forte concurrence au sein de cette série. Ils ont tout de même remporté une 3ème place leur permettant de passer en demi-finale. Matthieu sait que la course était à appréhender différemment. « C’est un format que nous n’avons pas l’habitude de pratiquer, un format contre la montre, donc c’est particulier. Il n’y avait que 3 places dans la série avec aucun moyen de s’ajuster par rapport aux adversaires ». Une course qui nécessite de ne se focaliser que sur son bateau. « On était très centrés sur nous, avec un plan de course sans trop de variable ». Et ce n’est qu’à l’arrivée que les deux athlètes ont compris le niveau.« L’arrivée est très très serrée. On est contents d’avoir fait une bonne course ». Il est dorénavant important de « monter en puissance, faire une course assez pleine » comme l’a souligné la nage, puisqu’ils ont un objectif en tête, celui de la finale. 

 

Le 4- termine 4ème de sa série, ce matin, mais récupère son ticket pour la demi-finale lors des repêchages dans l’après-midi.  Samuel Barathay a tout de même indiqué que ce format de course ne permettait pas vraiment de juger le résultat: « Il est difficile d’analyser les résultats de ce matin, mais cet après-midi, le bateau gagne facilement avec un bon parcours ».

 

Thibaut Verhoeven est passé, lui, en quart de finale en se plaçant 2ème de sa série ce matin, puis ensuite en demi-finale. « Il rentre dans les 12 premiers, donc l’objectif est rempli ». Le chef de secteur a confié qu’il avait su gérer son parcours. Un avantage donc pour demain où il faudra montrer ses capacités face aux deux bateaux allemands, au croate et au norvégien. Thibaut va donc devoir se mobiliser et se donner pleinement dans cette course qui s’annonce relevée.

 

Thibault Colard en skiff poids léger s’est aussi retrouvé en repêchage pour pouvoir se qualifier en demi-finale dans un second temps. « Il est encore dans l’apprentissage des courses en skiff. Il a par contre de l’expérience dans les compétitions importantes ». Selon Samuel Barathay, le rameur sait « se sortir des situations délicates ». Affaire à suivre donc ! 

 

Attendu, le double poids léger composé cette année de Pierre Houin et Thomas Baroukh a terminé, sans surprise, 1er de sa série ; ce qui l’a placé directement en demi-finale pour demain. Mais, les coéquipiers restent lucides et concentrés. Pierre a souligné leur curiosité concernant cette première course : « On ne savait pas ce qu’on valait. On avait hâte de faire notre première course ensemble ». La nage, Thomas Baroukh a parlé de « construction du bateau » pour continuer à se découvrir, à progresser en analysant ce qu’ils faisaient sur cette tête de rivière. Avec ce format de tête de rivière, le double est aussi prudent : « On sait qu’on est dans le coup mais les résultats sont à prendre avec des pincettes, même si ça se veut plutôt rassurant ». Les rameurs ont hâte de se confronter aux concurrents : « On attend d’être les uns à côté des autres » conclut la nage.

 

Le second double poids léger composé d’Ivan Bové et de Hugo Beurey a terminé 4ème de sa série le matin, décrit comme une bonne performance par Samuel Barathay. Il rappelle, en effet, qu’ils sont à moins de 5 secondes du 1er bateau français. Ne passant pas aux repêchages, ils disputeront donc demain la finale C.

 

Enfin le quatre de couple a réussi à se qualifier malgré des problèmes de stabilité au sein du bateau. C’était un parcours contre la montre, mais les rameurs ont pu savoir aux 1 500m qu’ils étaient en demi-finale. « On a réussi à récupérer le bateau autrichien donc on savait qu’on était qualifiés » explique Mickaël Marteau. Mais pour demain, il va falloir être « plus agressifs » souligne Romuald Thomas. Le rendez-vous est pris !

 

Avec un format en tête de rivière, les courses qui enthousiasment nos rameurs n’auront donc lieu qu’au deuxième jour de compétition. En effet, ils ont hâte de se mesurer en bord à bord. « La compétition commence réellement demain », une phrase qui aura raisonné aujourd’hui !

 

N’oubliez pas de nous suivre sur Instagram @ffaviron. Les rameurs vous font vivre la compétition au plus près de l’évènement!

Et dès 9h30 dimanche matin, retrouvez les finales en direct sur la chaine l’Équipe !

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