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Jour de finales, une médaille d'argent pour les Onfroy !

L'argent pour les frères Onfroy

C'était jour de finales sur le Rotsee. Dix bateaux français étaient en course, dont trois en grandes finales. Le deux sans barreur tricolore rentre de Lucerne avec l'argent autour du cou. De bon augure pour la suite de leur saison internationale.

On attendait un affrontement Croatie-France sur le Rotsee, mais c'est avec la Nouvelle-Zélande et la République tchèque que les rameurs français ont finalement croisé le fer à Lucerne. En tête au passage des premiers 500 mètres, les Kiwis ont d'emblée placé une sérieuse option sur la victoire, mais derrière eux Valentin et Théophile Onfroy n'entendaient pas s'avouer vaincus aussi facilement. "On n'a pas vu partir les Néo-Zélandais, commente Valentin Onfroy, on voyait que les Tchèques étaient dans la bataille". Car la bataille a bien eu lieu pour accrocher l'argent, les autres paires étant alors en dehors du podium. Et la deuxième place est bien revenue aux deux frères, 65 centièmes derrières la Nouvelle-Zélande et 6 centièmes devant la République tchèque. "On a fait une bonne course, ajoute Théophile Onfroy, on a bien su gérer le parcours ce qui est important. Derrière nous il y a du monde. Cela fait plaisir de concrétiser ainsi ce que l'on fait au quotidien". Les deux Français ont désormais à leur palmarès une deuxième place à Lucerne, une première dans l'histoire de l'aviron tricolore pour la discipline. Ils sont parvenus à battre chaque équipage, hormis la paire croate des frères Sinkovic, et leur place est désormais bien établie dans la hiérarchie mondiale. "Il y a du respect sur l'eau, conclut Théophile Onfroy, mais aussi en dehors du bassin".

Le deux de couple masculin n'aura pas connu la même chance. Hugo Boucheron et Matthieu Androdias n'ont pas pris le départ dans la tête de course. Au passage des 1 000 mètres du milieu, ils pointaient à la sixième position. Un 1 000 du milieu qui reste leur faiblesse, comme les rameurs l'admettaient en début de compétition, mais dans les derniers 500 mètres, ils ont effectué une énorme remontée, réalisant le deuxième temps de cette portion de parcours, mais terminent néanmoins cinquièmes, à moins d'une seconde du podium. Leur investissement leur ouvre des perspectives plus positives pour la suite de la saison.

Hélène Lefebvre et Élodie Ravera-Scaramozzino savaient que leur finale A serait une course où aucune erreur ne serait pardonnée, avec une concurrence des plus relevées. Les Néo-Zélandaises et les Canadiennes se sont affrontées pour le leadership en première partie de parcours, mais les premières ont vite pris l'avantage. Les deux rameuses tricolores pointaient en cinquième position au passage des premiers 500 mètres, avant de céder du terrain aux Lituaniennes. Elles ont conservé la sixième place jusqu'au passage de la ligne d'arrivée. Il leur reste maintenant à retrouver tous leurs repères ensemble pour prendre un nouveau cran.

 

Finales B

Flavie Bahuaud et Marie Le Nepvou terminent à la deuxième place de la finale B. Julie Voirin et Alice Mayne finissent quant à elles la course à la cinquième place.

Bastien Quiqueret et Hugo Quemener ont terminé à la cinquième place de la finale B du deux de couple. Direction Poznan maintenant pour la suite de leur saison.

Benoît Demey, Édouard Jonville, Sean Vedrinelle et Benoît Brunet ont pris les commandes de cette finale B et l'ont remportée avec plus d'une seconde d'avance sur leurs poursuivants.

Thibaut Verhoeven est parti en tête de cette finale B du skiff, cédant le leadership au Danois. Il a finalement terminé quatrième de la course.

Pierre Houin et Thomas Baroukh pointaient à la première place au passage des 1 000 mètres, mais ont cédé du terrain aux Allemands et aux Tchèques pour terminer troisièmes de cette finale B du deux de couple poids léger.

Mickaël Marteau, Albéric Cormerais, Romuald Thomas et Maxime Ducret ont bataillé avec l'Estonie, la Nouvelle-Zélande ayant pris le commandement de la course d'entrée de jeu. Ils terminent deuxièmes de cette finale B.

 

Le bilan de Patrick Ranvier

Le directeur technique national Patrick Ranvier est revenu sur les performances françaises lors de cette étape de coupe du monde. "Il y a du bon et du moins bon, ce n'est pas l'étape où on est au mieux de ce que l'on peut faire. Nous avons devant nous la préparation terminale pour l'échéance de la saison qui reste mi-septembre à Plovdiv. On n'est pas là pour gagner avant, et ne pas gagner à la fin". Le DTN ne cache pas sa satisfaction devant la performance des frères Onfroy en deux sans barreur. "Ils répondent tout le temps présent, ils sont réguliers dans la performance. L'ordre aujourd'hui peut être changé, ils peuvent monter sur la boite aux mondiaux. On peut tout envisager aujourd'hui". La fin du parcours du deux de couple masculin l'a également impressionnée, tout en restant dubitatif sur le 1 000 du milieu par rapport à la course en demi-finale". Même constat pour le quatre sans barreur masculin pour lequel il est content de voir que le travail commence à payer. La grande question reste celle du deux de couple poids léger, dont la performance à Lucerne est en-deçà de la précédente étape de coupe du monde. Là encore, Patrick Ranvier préfère voir l'avenir sur le long terme. "Il faut leur laisser le temps, la hiérarchie internationale n'est pas établie ; plusieurs embarcations dont la nôtre sont en capacité d'y entrer. Il y a une marge de progression sur ce bateau, il ne faut pas paniquer et laisser aux rameurs le temps de trouver leurs marques". Pour le reste du secteur couple, plusieurs options sont à étudier pour la fin de la saison, afin de préparer 2019 et les qualifications olympiques.

Du côté du secteur féminin, le DTN ne peut que confirmer le choix justifié du retour d'Élodie Ravera dans le deux de couple. En couple, reconnaissant la valeur des rameuses du quatre, il reconnaît le besoin de travailler sur l'embarcation, tout comme en pointe.

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