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Linz 2019 : Un retour en argent pour Nathalie Benoit !

Deux grandes finales et deux nouvelles chances de qualifications olympiques et paralympiques aujourd'hui. Et l'équipe de France a remporté une nouvelle médaille et un nouveau quota pour Tokyo. Au total, trois médailles ont été remportées à Linz, en para-aviron ; quatre coques olympiques ont été qualifiées, et trois pour les catégories paralympiques.

 

Les grandes finales de la matinée

PR1 W1X

Elle avait quitté l'aviron après sa descente de Paris à Marseille, mais elle avait toujours dans un coin de la tête les souvenirs qu'elle avait engrangés durant ses années à la rame. De retour à la compétition cette saison, Nathalie Benoit a su montrer qu'elle n'avait rien perdu de ses capacités à être performante. Après un parcours sans faute, elle rencontrait aujourd'hui en finale A du skiff PR1 la Norvégienne qui a pris le commandement de la course. "Le départ n'était pas simple, note-t-elle, tout le monde veut partir vite". Toujours devant sa rivale israélienne, elle a décidé de se lancer. "L'objectif était de qualifier la coque, mais après la première course, je me suis dit pourquoi ne pas viser un podium". Et c'est ce qu'elle a fait en décrochant l'argent. "Ca reste un énorme plaisir, de partager ces sourires. Cette médaille est une récompense du travail fourni, mais elle va aussi à mes proches qui me supportent, à mes entraîneurs qui sont toujours là".

 

W2X

La qualification en poche, et de fort belle manière, Hélène Lefebvre et Élodie Ravera-Scaramozzino voulaient tenter leur chance en grande finale du deux de couple. Sur les 500 premiers mètres, elles sont au bord à bord avec les Canadiennes avant de décrocher sur le 1000 du milieu et de rétrograder à la sixième place, classement qu'elles conservent sur la ligne d'arrivée. "On n'a pas de regrets, commente Hélène Lefebvre, on a fait avec les moyens du bord. On en a laissé sur la demie. On aurait préféré avoir la cerise sur le gâteau, mais on repart contentes de Linz. L'objectif maintenant, ce sont les JO. On a un coup à jouer".

 

La B pour la qualification

M2X

Une finale B aux allures de finale A. Samuel Barathay, chef du secteur hommes, n'avait rien exagéré. Et pour cause : en jeu les cinq derniers quotas olympiques délivrés ici pour les Jeux de Tokyo. Hugo Boucheron et Matthieu Androdias, cinquièmes jusqu'au passage des 1 500 mètres – donc déjà en route pour Tokyo – ne voulaient pas en rester là et, sur l'enlevage, ont réussi à remonter sur les Lituaniens et les Allemands pour franchir la ligne d'arrivée à la troisième place. "On n'aurait pas pu en mettre plus, commente Hugo Boucheron, on est allés au bout de nous-mêmes". Pas de regret au regard des conditions dans lesquelles s'est déroulée cette semaine de championnats. "C'était compliqué à gérer physiquement et mentalement, ajoute Matthieu Androdias, mais on l'a plutôt bien fait. On en ressort grandis et plus soudés".

 

PR1 M1X

Pas de qualification de la coque pour le skiff masculin PR1. La marche était trop haute aujourd'hui pour Julien Hardi en finale B ; il admettait lui-même à l'issue de la demi-finale qu'il lui restait encore beaucoup de travail à accomplir. Il a terminé à la sixième place de la course.

 

Finales C

W1X

La finale C du skiff féminin a sans conteste été dominée par l'Allemande, mais Marie Jacquet n'a jamais été décrochée durant le parcours et, au terme d'une belle course, elle a franchi la ligne d'arrivée à la deuxième place. 14erang mondial pour la tricolore dans une discipline qui comptait 39 engagées !

 

M1X

Thibaut Verhoeven n'a pas réussi à rester au contact de ses adversaires dans cette finale C du skiff masculin, il termine à la sixième place de la course. 18erang mondial pour le Français.

 

 

Le bilan du DTN

Le directeur technique national Patrick Ranvier est revenu sur les performances de l'équipe de France durant ces championnats du monde. "Le début de saison que l'on a vécu était loin de laisser penser ce qu'on a pu voir ici, il y a du bon et du moins bon. Un bilan sans aucne médaille dans les disciplines olympiques, on ne peut s'en satisfaire. On a pour habitude de redresser la barre en stage terminal, et c'est ce qui a été fait. Cette saison est difficile car ces championnats du monde ont un double objectif avec la qualification olympique. Dans cette quête, on a laissé beaucoup d'énergie avec seulement trois bateaux en finale A et ceux qui y sont entrés ne déméritent pas. On va demander davantage de rigueur à tous les niveaux, on sera aussi plus exigeants et plus rigoureux. Nos athlètes se sont remis dans la bataille mais pas pour y jouer les premiers rôles". Patrick Ranvier est revenu également sur les performances du groupe para-aviron. "Nous avons trois coques paralympiques qualifiées, trois médailles. C'est un beau bilan ; le quatre barré s'est bien ressaisi en finale B, Nathalie Benoit est de retour au premier plan, le deux de couple se reconstruit bien". 

Le directeur technique national a également salué le travail de l'ensemble de l'encadrement : "Ils ont su remobiliser les troupes. Je leur garde toute ma confiance".

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