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La parole à Laura Tarantola et Matthieu Androdias, les champions 2018

En 2018, tout leur a souri, Matthieu Androdias et Laura Tarantola ont eu une année couronnée de succès et espèrent bien faire perdurer leur position de leader. Prochaine étape : Cazaubon, mais la qualification olympique de septembre reste bien dans un coin de leur tête. Entretien avec les champions 2018...

Après ses titres nationaux, Laura Tarantola, avait entamé la saison 2018 en équipe de France aux côtés de Claire Bové, puis contrainte de s’arrêter, Claire n’avait pas pu accompagner Laura ni lors des championnats européens ni sur les Mondiaux. Des compétitions que Laura a donc couru en skiff en s’emparant de l’argent puis de l’or en septembre dernier. Une saison courronnée de succès en individuel pour la grenobloise. 

 

Comment appréhendez-vous l’année 2019, année de qualification olympique ?

Laura Tarantola : Personnellement je l’aborde de la même façon que les autres saisons. Je sais qu’il y a quelque chose de très important à aller chercher en Septembre (Mondiaux à Linz, qualification olympique), c’est dans un coin de ma tête à chaque entrainement mais je ne fais pas les choses différemment.

 

La saison 2019 en équipe de France est déjà bien entamée, avez-vous pu repartir sur la même dynamique que l’année dernière à la même période ? Comment cela se passe pour le double ?

L.T. : Oui nous avons pu ramer ensemble (avec Claire Bové) lors des stages cet hiver. J’ai l’impression que nous nous sommes bien retrouvées depuis l’an dernier. Nous sommes lucides sur le fait que nous avons très certainement pris du retard cet été en faisant une pause dans notre embarcation, mais je pense que cela nous a aussi permis de grandir individuellement. Et nous repartons pour cette saison complétement boostées et plus motivées que jamais. Nous avons encore énormément de travail et nous essayons de nous retrouver plus souvent pour augmenter le nombre de kilomètres en commun.

 

D’un point de vue individuel, comment voyez-vous l’année ?

L.T. : Je l’espère encore plus belle que les autres. En espérant tout d’abord réaliser de belles performances lors du chemin de sélection Français en individuel.
Et aussi avec le collectif Grenoblois, où je prends toujours beaucoup de plaisir à participer aux Championnats de France en 8+ et où l’aventure est toujours géniale !

Ensuite, j’ai hâte de faire les compétitions internationales à partir de mai. Depuis Belgrade, où nous avons échoué à 3 dixièmes du podium, je n’ai qu’une envie c’est de remonter en double et continuer à figurer parmi les meilleurs dans cette catégorie du double poids légers.

 

En 2018, c'est simple, Matthieu Androdias a tout gagné. Champion de France à Cazaubon puis à Charléty en Aviron Indoor. S'en sont suivis deux autres titres, aux championnats européens tout d'abord et lors des Mondiaux ensuite avec Hugo Boucheron en double TC.  

 

Après les championnats européens et les Mondiaux avec l’or autour du cou, comment appréhendez-vous la saison 2019, année de qualification olympique ?

Matthieu Androdias : Nous nous sommes fixés une règle en rentrant de Plovdiv : rester challenger dans l’âme. Le regard que portent sur nous nos adversaires a peut-être changé en 2018. Pour autant, si on veut atteindre nos objectifs en 2019, il faudra garder cette posture qui a fait notre réussite : remise en question, exploration et cohésion. Le très haut niveau ne pardonne aucun excès de confiance.

 

La saison avec l'équipe de France est bien entammée, avez-vous pu repartir sur la même dynamique que l'année dernière ? Comment cela se passe ?

M.A. : Pour ma part, ce début de saison a vu de gros changements dans mon environnement de performance : nouvelle ville, nouvelle structure et nouveau projet professionnel par le biais du Pacte de Performance chez Atos. Il a donc fallu s’adapter et reconstruire un équilibre de vie. Logiquement, mon état de forme en a été fortement impacté, au détriment des premières étapes de sélection nationale. 

 

D’un point de vue individuel, comment voyez-vous l’année ?

M.A. : Je construis ma saison comme la précédente, en définissant des jalons intermédiaires et leurs objectifs propres. Cependant, avec un tel niveau d’adversité, il faut sans cesse chercher à progresser. C’est la réalité du haut niveau. Alors d’une année sur l’autre, on ajuste, on teste. Sur la scène nationale, le jeu pour moi est de garder mon statut de favori et pour Hugo, c’est de venir me le prendre. C’est fondamental pour apporter une plus value à notre association. En tant qu’adversaires, on ne se fait pas de cadeau.

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