Période de stage commune pour les U19 et U23 de l’équipe de France d’Aviron à Temple-sur-Lot lors du premier stage en bateau de l’année 2022 ! Du 14 février au 1^er mars, ils étaient près de 70 athlètes à préparer les objectifs de la saison 2022. L’occasion de faire le point sur le programme Génération 2024-2028, avec Yannick Schulte.

Les athlètes prétendant aux collectifs U19 et U23 sont désormais réunis sous une même bannière : celle de la génération qui se développe vers Paris 2024, tout en anticipant l’échéance des Jeux Olympiques 2028, à Los Angeles. « C’était le premier stage en équipe réunie au complet, ce qui signifie beaucoup de monde lors de ce regroupement : 10 cadres entraîneurs, un staff médical et donc 67 rameuses et rameurs convoqués », présente le responsable du programme Génération 2024-2028.

Un travail en commun et une continuité dans le suivi de l’encadrement entre les catégories : « Tous les coachs passés par l’Equipe de France Junior ces dernières années sont impliqués dans cette nouvelle équipe d’encadrement. C’est un avantage pour les rameuses et rameurs qui basculent dans cette catégorie, ils connaissent notre manière de fonctionner et le message qui leur a été délivré lors des saisons précédentes reste le même ». Cette continuité illustre la volonté du programme Génération 2024-2028 d’accompagner de la meilleure des manières les futurs champions vers le collectif Sénior dans les prochaines années.

Un stage pour lancer une saison en commun

Sur le Lot, l’objectif était clair : « enchaîner les sorties en bateaux longs – au moins une séance par jour – et alterner les compositions au maximum pour harmoniser techniquement l’ensemble du groupe. Il était important de transmettre un message collectif et uniforme.  Lorsque c’était possible, U19 et U23 étaient même mélangés, notamment en pointe où les groupes étaient larges ». Des embarcations mixtes possibles lors de la présence du groupe U19 durant une semaine. Plus aptes à encaisser des charges d’entraînement importantes, les U23 ont eu une session de stage de deux semaines.

Les deux équipes, qui s’affineront au fur et à mesure du chemin de sélection, se retrouveront à différents moments de la saison, et notamment lors de l’échéance phare : les Championnats du Monde U19 & U23 qui se dérouleront fin juillet à Varèse, en Italie. D’ici là, Yannick Schulte précise que de nouveaux stages communs sont prévus : « En amont de la Régate Internationale d’Essen pour les U23 et du Championnat d’Europe Junior, les athlètes se retrouveront tous à Vaires-sur-Marne pour la première régate de Sélection (RS1). Le stage terminal U23 et U19 se déroulera lui à Temple-sur-Lot, en juillet ».

Un processus de sélection renforcé

Pour arriver à intégrer les collectifs en vue de ces compétitions internationales, les jeunes tricolores devront passer par un chemin de sélection qui comprendra quelques parcours références en bateaux longs (RS1 et RS2). En effet, si les Championnats de France bateaux courts de Cazaubon reste une étape incontournable, les prétendants à la tunique bleu-blanc-rouge s’affronteront lors de deux régates de sélection. Le week-end du 1^er mai à Vaires-sur-Marne et à la mi-juin, toujours sur le bassin olympique, pour constituer les équipes qui prendront part aux mondiaux. Le responsable du programme Génération 2024-2028 évoque le besoin « de remettre de la densité après Cazaubon. Pour tout le monde – rameurs et encadrement – il est important de conserver de la rigueur à l’entrainement et de sentir que la sélection n’est pas acquise à ce moment-là. Ces confrontations régulières doivent permettre de tirer tout le monde vers le haut ». Des parcours qui s’effectueront en bateaux longs et se préparent dès maintenant. « Ce stage de février à Temple-sur-Lot n’était pas une préparation à la saison en bateaux courts, mais d’ores et déjà une manière d’harmoniser la technique en bateaux collectifs ».

À l’instar de la saison 2022 qui s’annonce, ce premier stage de l’année a permis à l’encadrement de prendre ses marques avec ce nouveau groupe. Yannick Schulte estime que « ce stage collectif avec un grand nombre de participants est positif. La collaboration entre les deux groupes est bénéfique pour toutes et tous ».

C’est donc un bon bilan, renforcé par le peu de pépins physiques rencontrés par les rameuses et rameurs, qui ressort de cette période de stage commune et qui permet de se projeter avec optimisme vers la suite des événements.